2010 – 2012 : La trilogie des Passeurs

• Vies du plateau
• Pasteurs et Passeurs
• Les Passeurs du Risoud

Une trilogie dédiée à la mémoire des passeurs. Derrière la discrétion de ces figures locales, le film révèle une dimension humaine universelle : le courage silencieux de ceux qui tendent la main. 

2016 : Le Choix de la Liberté Un documentaire sur les femmes et les hommes qui ont refusé d’accepter l’invasion et l’occupation allemande.
Portraits de résistants mais aussi de passeurs vers la Suisse libre, qui, par leur choix, incarnent la dignité et la liberté intérieure. 

2017 : La trilogie de 1940 – Des Oubliés de l’Histoire Consacrée au 14ᵉ Zouave, régiment engagé dans la bataille du sud de Lille, dite « le Chaudron des Sorcières ».Au matin de la constitution du régiment à Lyon en 1939 ils étaient 3500 (hommes, sous officiers et officiers). Le 1er juin 1940 il ne restait que 350 soldats.
Ce sacrifice héroïque a contribué à permettre aux troupes britanniques de rejoindre Dunkerque lors de l’opération Dynamo. A noter que pour la seule fois durant la deuxième guerre mondiale les Français, en armes, on défilé devant les troupes Allemandes au garde-à-vous qui ainsi leurs rendaient les honneurs de la guerre.
Une manière de redonner voix à ceux que l’Histoire a laissés dans l’ombre. 

La bataille de France 

La captivité 

La libération et le retour 

2018 : La trilogie sur les missions humanitaires au Népal Avec notamment Katmandou Forever.
Évocation des missions humanitaires menées dans l’Himalaya et à Katmandou par un groupe de médecins, infirmières et soignants. Un film tourné une semaine après le tremblement de terre au Népal, les vidéastes ont même eu droit à des répliques de 5  sur l’échelle de Richter.
Entre engagement concret et souffle poétique, un hommage à l’élan de solidarité humaine. 

2019 : Cycle de films sur l’eau 

1. D’Orbe en Thièle (2019) - Premier film de la série consacrée à l’eau.
   -Suit une rivière née en France, qui traverse la Suisse, alimente des lacs, (Neuchatel et Bienne) disparaît dans des grottes, puis renaît sous le nom de Thièle avant de rejoindre l’Aar.
   → Une métaphore de la permanence et des transformations de la vie.

2. La Source de la Loire (2020) : Mythe et réalité
   - Enquête sur la véritable source de la Loire, située non au Mont Gerbier-de-Jonc comme l’affirment les manuels, mais à cinq kilomètres de là, dans la forêt de Montouse au rocher des Pradoux.
   → Un film à la fois documentaire et polémique, qui questionne la construction officielle des récits collectifs. 2020 – 

3 . La Belle Eau du Bois-Lantal (2025) Raconte l’histoire de deux sources d’eau minérale gazeuse et de deux familles  qui autrefois exploitèrent puis furent forcés de les abandonner .     Moins polémique, mais profondément attachée à la mémoire d’un territoire et à ses habitants.
Un film patrimonial, poétique et empreint de nostalgie, qui met en avant la beauté simple des lieux et des personnes. 

Une démarche constante À travers ces œuvres, Samuel Debard poursuit une double exigence :
- Historique : ses films s’appuient sur des archives et témoignages rigoureux.
- Humaine et poétique : il cherche toujours à mettre en lumière la part d’humanité, de solidarité et parfois de romantisme qui relie les destins individuels aux grands mouvements de l’Histoire.